2) Le billet de banque:
Dans un premier temps les agents économiques pouvaient déposer leur or et leur argent auprès d’une banque en contrepartie d’un certificat. Celui-ci pouvait être utilisé dans les transactions.
En fait c’était l’or ou l’argent qui constituait la véritable monnaie, le CERTIFICAT DE DEPOT servait uniquement à faciliter les échanges.
Le billet de banque n’a acquis un véritable rôle d’instrument des échanges qu’a partir du moment ou l’Etat lui conféra un cours légal (des 1870 en France).
Cela donna lieu à une controverse entre la Currency school qui considérait qu’il y avait nécessite d’une émission de billets en fonction des dépôts métalliques auprès des banques et la Banking school qui préconisait une émission de billets supérieurs aux encaisses et donc en fonction des besoins de l’activité économique.
C’est la currency school qui l’emporta dés 1810 et en conséquence il y avait un lien direct entre l’émission des billets de banque et les encaisses métalliques.
Le problème de la convertibilité du billet de banque en or s’est ainsi posé. On est ainsi passe par 3 systèmes:
- Le régime d’étalon or:(1821-1914) se caractérisait par une convertibilité totale.
- Le régime d’étalon lingot d’or : il n’assurait qu’une convertibilité partielle des billets en ce sens qu’il la limitait aux lingots d’or (minimum 12 Kg d’or)
- Le régime d’inconvertibilité : c’est le cours forcé qui fut institué de façon définitive dans tous les pays à partir de la crise de 1929. 3) La monnaie scripturale: Il s’agit d’écritures dans les comptes des banques. Cette monnaie permet de faciliter les échanges et de les développer. Elle constitue actuellement la monnaie par excellence en ce sens qu’elle a tendance à remplacer le billet de banque dans la quasi totalité des transactions.
Alors que les monnaies divisionnaire et fiduciaire sont directement échangées entre deux individus lors d’une transaction payée au comptant, la monnaie scripturale est