economie

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Le prix Nobel d’économie, décerné lundi, pourrait se détourner de l’austérité budgétaire, option préférée des chercheurs les plus cotés de la discipline, à un moment où elle suscite le rejet de beaucoup d’opinions publiques européennes.
Le dernier-né des Nobel, officiellement «prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel», doit être attribué lundi à 11H00 GMT à Stockholm.

Il viendra clore une saison marquée par le couronnement de Malala Yousafzai (paix) et Patrick Modiano (littérature).

L’économie est peut-être le Nobel où le profil du lauréat est le plus facile à deviner: un homme âgé de plus de 55 ans de nationalité américaine. Ces 20 dernières années, les trois quarts d’entre eux correspondaient à cette description.

Une bonne partie d’entre eux, travaillant sur des modèles mathématiques appliqués à des questions particulières (comme l’évolution des marchés financiers ou le fonctionnement de marchés sans prix), ne professent pas leur opinion sur les politiques économiques.

Mais parmi ceux qui le font, la majorité sont des partisans de ce qu’ils appellent généralement «stabilité économique» et «discipline budgétaire», et que ses détracteurs nomment plutôt «austérité».

- «Je suis conservateur» -

Ces «néo-classiques», pour lesquels l’État doit se prémunir de toute ambition d’augmenter la demande, sont moins médiatiques que d’autres prix Nobel d’économie militants de la relance keynésienne, comme Joseph Stiglitz, auteur de quelques best-sellers, et Paul Krugman, qui tient une chronique dans le New York Times. Mais dans le monde de la recherche, ils pèsent.

Il est souvent rappelé que l’université qui détient le plus de Nobel d’économie est celle de Chicago, temple du néo-classicisme.

Rien qu’en 2013, le jury suédois a couronné un tenant de la relance, et deux de l’austérité issus de Chicago.

Il s’agissait de Lars Peter Hansen, qui confiait un mois après avoir reçu le prix: «Je dirais qu’en matière budgétaire

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