Les oxydes d’azote (NOX) sont des polluants atmosphériques émis surtout lors de la combustion de carburants et combustibles fossiles et de déchets. Précurseurs de l’ozone et des poussières fines, ils sont aussi nocifs pour la santé. Des mesures sévères d’hygiène de l’air ont certes permis d’en réduire progressivement les émissions et la concentration dans l’atmosphère depuis le milieu des années 80, mais la concentration de dioxyde d’azote (NO2) a diminué dans une moindre mesure ces dernières années que celle des oxydes d’azote. Dans les grandes villes et le long des axes à forte circulation, les valeurs limites de NO2 sont encore régulièrement dépassées. Précurseur de l’ozone et du smog estival Les produits dérivés des oxydes d’azote aussi ont des effets négatifs sur l’environnement. Ainsi, associés aux composés organiques volatils (COV), les oxydes d’azote forment l’ozone et d’autres oxydants du smog estival. Ils sont également précurseurs des précipitations acides (surtout par la formation d’acide nitrique HNO3), qui sont la cause de l’acidification des eaux et du sol. L’ozone et les pluies acides sont en outre responsables de dommages aux matériaux de construction et aux bâtiments. Les principales sources de NOX sont Le trafic (circulation routière, trafics aérien et fluvial), le secteur off road (machines de chantier, forestières et agricoles), Les installations de combustion, ainsi que certains processus de l’industrie et de l’artisanat. Les terres agricoles fertilisées. Les émissions de NOX sont essentiellement gazeuses, sous forme de monoxyde d’azote (NO) et de dioxyde d’azote (NO2). Le premier se transforme rapidement en NO2 dans l’atmosphère; c’est pourquoi les émissions sont habituellement indiquées en tant que somme des deux. C’est surtout à proximité du trafic que la valeur limite d’émission du dioxyde d’azote (NO2), applicable depuis 1986, est encore et toujours dépassée. Or, si la concentration de NO2 ne