Ecriture d’invention :

Un riche héritier français s’appelant Karel doit se marier, selon les traditions, à une fille riche. Malheureusement ce jeune homme aime une autre femme qui est, très pauvre. L’impossibilité de décevoir ses parents le pousse à se préparer à la future noce. Sa future femme lui demande de réfléchir à une pensée très subtile et délicate qu’il devra lui exalter lors de l’échange des anneaux. Il se prépare donc à la douceur de son récit, tout en s’interrogeant sur lui-même, et jugeant de ses actes disgracieux envers son véritable amour.

Karel, tournant en rond.
-Voici donc le moment de toute une vie, le mariage, considéré comme le plus beau jour d’une âme par la plupart des personnes. A moi il ne m’inspire rien, mise à part la douleur extrême du poison que cette alliance déversera en moi ! Pourtant mon amour est à son apogée, la raison ne me revient pas quand je pense à elle… Il me faut m’inspirer de tous ces romans lyriques, vous apprenant que la vie n’est pas faite que de bonheur mais aussi d’injustice, et même à notre époque ceci reste vrai ! La vérité c’est que j’aime, mais pas celle qui faudrait. Pourquoi ai-je accepté ? L’amour prime sur la raison en temps normal, et voila que maintenant la tristesse l’emporte sur la joie. Il faut que je trouve, que je trouve la force, de dire tout haut ce que je pense réellement, mais la mortalité qui fait de moi un homme faible ne pourrait empiéter sur l’allégresse de mes parents à la suite de cet évènement. Je dois m’y résoudre, la mélancolie demeurera, mais je préfère vivre avec cette affliction et donner de l’exultation.
Il s’assit, et se regarde devant un miroir.
Ô ma douce, ma beauté, mon éternelle éclat, ma splendeur, ma magnificence, aujourd’hui nous nous sommes donnez rendez-vous pour célébrer notre dévotion par une union fidèle devant Dieu.
Pris d’une rage violente.
Je ne le dirais pas, mais j’éprouve seulement de l’antipathie pour toi, je me dois d’être juge de mes paroles, alors je