Rédiger un réquisitoire ou un plaidoyer destiné à charger ou à défendre Meursault.

Mesdames et messieurs les jurés,
Qui accusons nous aujourd’hui ? Un homme ayant commis un meurtre et tué un Arabe. Mais, à entendre vos jugements vos plaidoiries et vos protestations, il est objet de tout sauf de ce meurtre.
Effectivement, mon client a commit un crime. Mais alors, pourquoi parlez-vous de la mort de sa mère, du fait qu’il ignore son âge, de son bain le lendemain avec une femme, du fait qu’il soit allé au cinéma voir un film comique et enfin de sa rentrée avec cette femme ? Ou même du fait qu’il soit indifférent a la maltraitance que fait subir son voisin a sa femme. Cette indifférence n’est en aucun cas une indifférence, mesdames et messieurs. C’est bien au contraire un exemple de tolérance. Et c’est avec cet esprit de tolérance que vous devez juger mon client.
Puisque vous faites de l’indifférence de M. Meursault le sujet de cette cours, jouons au même jeu. Selon vous, le fait que M. Meursault soit aussi insoucieux de son entourage fait de lui une sorte de criminel ? Sachez que c’est absolument le contraire, mesdames et messieurs les jurés. Cette sorte de faiblesse qu’a mon client, cette impassibilité, c’est sa force. Cela prouve qu’il ne représente aucun un danger contre quiconque, que nul n’est menacé à cause de lui. Son stoïcisme démontre bien qu’il ne juge personne, qu’il a un fort esprit de tolérance et donc qu’il n’existerai aucune raison pour qu’il nuise a quiconque. C’est ce manque d’ambition et cette naïveté qui le prive de toute motivation pour causer le moindre mal à quelconque humain. Ce manque d’émotion fait de lui une personne complètement neutre. Il pourrait commettre du mal, me diriez-vous. Certainement, mais tout autant qu’il pourrait ne pas en commettre du tout.
Pourquoi avoir commis ce crime, me demanderiez-vous. Comme mon client l’a affirmé, c’est à cause du soleil. En effet, il se trouve dans un moment de débridement, sous un soleil