Egalité des chances et dopages
La compétition et la mesure des performances n’ont de sens que si tout les concurrents partent sur la même ligne et se battent avec des moyens identiques. Il s’agit d’un principe philosophique, mais en même temps, d’une nécessité pour préserver un des attraits du sport : l’incertitude du résultat. En effet, si les différences entre concurrents sont trop marquées et que le classement est connu d’avance, cet élément essentiel de la compétition sportive disparait.
Les pratiques de dopages impliquant des substances illicites font peser une menace dangereuse sur l’ordre social, en ce compris les questions de justice pénale, et sur l’intégrité de la communauté sportive. Elles concernent une infraction de droit commun systématique et généralisée commise par des personnes actives au sein de divers réseaux. Le dopage fait alourdir une menace sur le sport européen dans la mesure ou il sape le principe de compétition ouverte et loyale. Il est facteur de démotivation dans le sport en général et il place les professionnels dans une situation ou ils subissent une pression déraisonnable. Il dégrade véritablement l’image du sport. Par ailleurs, le dopage est une menace dangereuse sur la santé publique et individuelle. Même chez les sportifs amateurs, le dopage est pratique courante à des niveaux sans précédents, ce qui en complique le suivi et plus encore, le contrôle.
La recherche et l’égalité des chances a toujours représenté la première préoccupation de toute organisation internationale de sport. On a ainsi procédé à une répartition des concurrents dans des catégories différentes, en fonction des critères qui étaient généralement reconnus comme sources d’inégalités. On a aussi interdit le dopage et le recours a un certain nombre de substance chimique parce qu’elles pouvaient avoir un effet dopant. Ces substances sont à la base, des médicaments qui, si on ne les détourne pas de leur but, on un effet thérapeutique. Ainsi,