Egypte
La VIIe dynastie marqua le début d’une première période intermédiaire, qui allait durer de 2200 à 2046 av. J.-C. Le territoire, soumis aux raids étrangers, se morcela et la famine apparut tandis que se multipliaient des mouvements de révolte, coïncidant avec la diffusion du culte d’Osiris qui semble témoigner d’une aspiration populaire à l’immortalité.
Sous les IXe et Xe dynasties parallèles, dites “héracléopolitaines” (monarques d’Hérakléopolis), la monarchie ne contrôlait plus que les deux tiers du pays. Un pouvoir rival (monarques thébains) était établi en Haute-Égypte, où allait naître le Moyen Empire.
Seconde période intermédiaire (1710-1550) : XIIIe-XVIIe dynasties
L’Égypte devient vulnérable, ce qui permet à des étrangers de prendre le pouvoir. Les XVe et XVIe dynasties voient, avec l’arrivée des Hyksos, la première intrusion en Égypte de ces étrangers qui mettent à sac la capitale, Memphis. S’appuyant sur des groupes de collaborateurs et poussés par des vagues de migration successives, venus d’Asie les Hyksos (sémites amorrites et cananéens) étendent leur domination sur le Delta, puis sur tout le pays. Ces étrangers s’adaptèrent aux coutumes égyptiennes, ils adoraient Seth qui avait une certaine ressemblance avec Baal, mais aussi Rê. Ils vouaient une grande admiration pour la civilisation Égyptienne et l’imitaient dans bien des domaines. Les rois Hyksos utilisèrent le cartouche et le protocole des rois d’Égypte. Ils introduisent les armes de fer, le cheval et le char de combat jusqu’alors inconnus. Avaris, dans le Delta centre de la puissance des Hyksos, devint la capitale d’une XVe dynastie étrangère.
L’ordre de leur succession est encore vague, les Égyptiens s’étant évertués à détruire leurs monuments.
Mais les nomarques thébains ne renoncèrent pas à leurs droits et tentèrent de les bouter hors d’Égypte, après s’être déclarés seuls pharaons légitimes. Vers la fin de la 17e