El qods
Dr Mohamed Imara(*) En l’an IV avant J.C, les Cananéens, habitants de la Palestine fondèrent la ville de Yerushalayim, devenue par la suite Jérusalem. On retrouve ce dernier nom dans bon nombre de langues telles le grec, le latin, l’allemand, le français, l’anglais et autres langues pratiquées en Occident. Le nom désignant cette ville dans l’Ancien Testament remonte à la même origine.
Historiquement, les hébreux s’installèrent dans cette ville dès l’an X avant J.C trois mille ans après sa construction par les Cananéens, lorsque le prophète David, (que la paix de Dieu soit sur lui) l’eut conquise. L’occupation juive qui s’étendit sur plus de quatre siècles (415 ans) prit fin quand les babyloniens anéantirent le royaume de Juda en 580 avant J.C et entamèrent la période du «pillage babylonien» des hébreux.
Plus tard, les Perses permirent aux hébreux de regagner le pays de Canaan. Mais ceux-ci n’y fondèrent pas d’Etat et n’avaient aucune autorité politique sur la ville.
Gênées par la présence des hébreux, les autorités romaines s’empressèrent de démolir la ville. Cela se fit à deux reprises. Une première fois par l’empereur Titus (29-281) en l’an 70, une seconde en 125 par l’empereur Hadrien qui la rasa entièrement et la rebaptisa Aelia Capitolana, «Grande Aelia». Jérusalem garda ce nom jusqu’à la conquête islamique menée par le compagnon du prophète le calife Omar Ibn Al Khattab (23-40 de l’hégire/584-644) en l’an 15 de l’Hégire, 626.
Durant les 400 ans que dura leur occupation de la ville, les hébreux pratiquèrent une sorte de monopole du culte. Ils exclurent ainsi les croyances religieuses des autres populations dont celle des Cananéens, fondateurs de la ville trois mille ans après l’arrivée du prophète David (que la paix de Dieu soit sur lui). Le christianisme ne connut pas de sort meilleur et les chrétiens furent persécutés dès l’avènement du Christ (que la paix de Dieu soit sur lui).
Au IVème siècle, le