Electre acte ii scène 6
I - Une parenthèse comique
A) Un adultère bourgeois
Médiocrité de la bourgeoisie ¹ noblesse des rois
Agathe se contente de paroles vexantes ¹ Clytemnestre est allée jusqu’au meurtre
Détente, comédie (Vaudeville avec le comique de situation) ¹ tragédie
B) Une réalité prosaïque
Réalités de la vie conjugale ("brosser ses chaussures") -> caractère dérisoire
Anachronismes : filtrer le café, souliers… -> accentuation du décalage avec le tragique
C) L’humour
1) L’exagération : ex : "j’ai une âme et il n’en a pas"
2) Les jeux de mots : ex : "c’est lui qui a tout. En tout cas il m’a. Et c’est moi qui n’ai rien"
3) La métonymie : cracher sur les souliers ó cracher sur le mari
II - Un plaidoyer habile
A) La justification de l’adultère
1) La victime d’un couple mal assorti (antithèses : "joli" ¹ "laid","esprit" ¹ "bête","et" les sépare)
2) Une sujétion avilissante (Agathe réduite à une servante -> "Pourquoi ?" répété 4 fois)
3) Un cri de révolte (Agathe brave son mari, invoque la vérité comme le fait Electre qui est en quelque sorte son modèle à elle s’élève au-dessus de sa condition de petite bourgeoise médiocre)
B) Une double généralisation
1) Agathe porte-parole des épouses (on passe du "je" au "nous", du "il" à "ils" du "te" à "vous")
2) Des rivaux innombrables (progression "c’est mon 1er ad", "et mon 2nd", "et mon 3ème"; tous ces exemples évoquent le plaisir des sens -toucher, vue, ouïe-; exclamatives ó délectation éprouvée, répétition de "quand" ó multiplicité des occasions de tromper; A lance un défi avec les impératifs)
III - L’importance de la scène
A) Une continuité dramatique
L’interrogation "Qui est-ce " de la scène précédente (formulée par Électre) est reprise par le président : "Qui est-ce". DEL et le président veulent connaître l’identité de l’amant(e)
La révélation de la haine d’Agathe pour son mari révèle ensuite à Electre celle de Clytemnestre pour Agamemnon.
B) Un