Eloge de balzac et la petite tailleuse chinoise
A la lecture de Balzac et la petite tailleuse chinoise, On voit que Dai Sijie dénonce la barbarie qui règne durant la révolution culturelle chinoise et qui a censurée le monde artistique et supprimée beaucoup de liberté de 1966 à 1976. La culture dans le livre représente la littérature, le cinéma, la musique. Plusieurs exemples dans le livre le montrent.
La culture est décrite de manière méliorative car elle permet aux personnages de voyager, de s’évader, de se distraire. Elle permet aux personnages de s’instruire en découvrant des civilisations différentes.
La curiosité intellectuelle à travers le cinéma les incite à parcourir réellement des centaines de kilomètres « Deux jours pour l’aller, deux jours pour le retour ». Par exemple, le narrateur et Luo qui vivent isolés dans les montages, vont pouvoir partir sous les ordres du chef à la ville « La montage du Phénix du ciel était si éloignée de la civilisation » pour voir des projections de films qu’ils raconteront ensuite aux villageois.
Les récits littéraires leurs permettent de se transporter mentalement, de s’imaginer dans d’autres modes de vie.
C’est une culture divertissante qui les change du quotidien « Je restai au lit jusqu’à la tombée de la nuit, sans manger, ni faire rien d’autre que de rester plongé dans cette histoire française d’amour et de miracles », « Mais dès que je l’ouvris je ne le lâchai plus ».
Elle leur fait oublier les conséquences de la Révolution culturelle : l’isolement géographique et la dureté du travail « je vous enverrai à une autre projection. Vous serez payés la même somme que si vous aviez travaillés dans les champs », leur tristesse « Je me sens déprimé, me dit-il. Tu ne voudrais pas me jouer un air de violon ? », Les mauvaises conditions de vie « et se pris à danser en tournant sur lui-même, cependant que de grosses gouttes de pluie dégoulinaient à l’intérieur de la maison, par les tuiles du toit mal jointes ».
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