Emile durkheim
(1858 - 1917)
Né à Épinal en 1858 Emile Durkheim est un sociologue français, né dans une famille juive appartenait à une lignée de huit rabbins, il refuse cependant d’être rabbin a son tour et entre à l'École normale supérieure. Il enseigna le droit et la philosophie avant d'entreprendre la rédaction d'ouvrage de sociologie, puis d'enseigner cette matière nouvelle à Bordeaux, puis à la Sorbonne à partir de 1902. Jeune, il est envoyé en Allemagne, où il est marqué par le fonctionnement des universités allemandes, et par des philosophes sociaux qui s'intéressent au rôle de l'État moderne. C'est à Bordeaux qu'il commença la rédaction de ses ouvrages de sociologie. Pourtant, l'École durkheimienne saura s'imposer grâce à des idéaux intellectuels et institutionnels. En 1902, Durkheim fut nommé à la faculté des lettres de l'université de Paris[]. Il fut également professeur des écoles normales qui formeront les instituteurs de la République : c'est lui qui impose la sociologie comme discipline universitaire. Il fonde en 1898 une revue des sciences sociales intitulée L'Année sociologique.
Durkheim est un membre fondateur de la Ligue pour la défense des Droits de l’Homme. Ami de Jean Jaurès, le sociologue défend parfois des thèses socialistes-réformistes[].
Dès le début de la Première Guerre mondiale, Durkheim rejoint l'Union sacrée et devient secrétaire du Comité d'études et de documentation sur la guerre présidé par Ernest Lavisse[]. Son fils André meurt au combat en décembre 1916. Durkheim sombre alors dans une grande tristesse, qui explique en partie son décès précoce en 1917.
L'apport de Durkheim à la sociologie est fondamental puisque sa méthode, ses principes et ses études exemplaires, constituent toujours les bases de la sociologie moderne.
Emile Durkheim est considéré comme le fondateur de la sociologie moderne pour avoir réussi à associer la théorie et la recherche empirique. Influencé par le positivisme, il énonça la spécificité du fait