En attendant godot
En attendant Godot est une pièce de théâtre en deux actes, écrite en 1948 par Samuel Beckett et publiée en 1952. La particularité de ce livre vient du fait que le nombre de scènes n'est ni décompté ni annoncé. Elle s'inscrit dans le courant du théâtre de l'absurde.
Vladimir et Estragon, se retrouvent sur scène, dans un non-lieu (« Route de campagne avec arbre ») à la tombée de la nuit pour attendre « Godot ». Cet homme - qui ne viendra jamais -; sans qu'on sache précisément ce qu'il est censé leur apporter, il représente un espoir de changement. Mais des inquiétudes naissent : Est-ce le bon jour ou le bon endroit ? Peut-être est-il déjà passé ? Que faire en attendant ? Un autre couple entre en scène : Pozzo et Lucky. Le premier est un homme très autoritaire, le propriétaire des lieux si l'on en croit son discours. Le second est un Knouk, une sorte d'esclave, un sous-homme tenu en laisse, que Pozzo commande tyranniquement. Pour Vladimir, le traitement subi par Lucky est une honte, un scandale pour Estragon mais sans réelle conviction. Peu de temps après, les deux vagabonds infligeront les mêmes sévices à Lucky. À la demande de Pozzo, Lucky interprète une danse, la « danse du filet ». Muet le reste du temps, il se lance ensuite dans une tirade de plusieurs pages sans aucune ponctuation, morcelée et inintelligible. Les deux nouveaux venus disparaissent, et les deux vagabonds se retrouvent à nouveau seuls sur scène. Godot n'est pas encore venu. Un jeune garçon apparaît, envoyé par l'absent pour dire qu'il viendra demain. Vladimir a l'impression d'avoir déjà vécu cette scène. Vladimir est heureux, Estragon lui en veut de l’être sans lui. 2e acte = quasi identique du 1e. Estragon ne se souvient pas un jour précédent, ainsi que Pozzo qui se croit aveugle et Lucky muet. Vladimir est le seul à s’en rappeler, et comprend donc la futilité de son existence. Le garçon ramène le même message que la vieille, Vladimir et Estragon envisage de se suicider