en attendant godot
En attendant Godot
De 1940 à 1960, le théâtre de l’absurde est populaire en Europe. En attendant Godot de Samuel Beckett est une pièce de ce courant. La semaine dernière, je l’ai vu au Théâtre Denise-Pelletier. C’était la première fois que j’avais vu une pièce de théâtre en français à Montréal.
La Salle Fred-Barry est une pièce modulable avec 129 places. Le noir est la seule couleur de cette salle. Les sièges sont très proches de la scène. Il n’y a pas de plateau, les personnages jouent directement leurs rôles dans un espace vide devant l’audience. Cet espace est bien utilisé par les acteurs: Vladimir et Estragon se tiennent souvent sur les côtés et Pozzo et Lucky, au centre de la scène. Parfois, Estragon et Lucky se couchent et Pozzo est assis sur une chaise. Par contre, Vladimir est toujours debout. L'histoire se déroule au bout de la route, Vladimir et Estragon se retrouvent, Pozzo et Lucky arrivent plus tard mais ils sortent avant.
La scène n’est pas meublée, un arbre suspendu au plafond est la seul décoration. Vladimir et Estragon sont pauvres, Vladimir porte une grande veste de complet kaki et Estragon, un grand gilet bleu. Pozzo et Lucky sont plus chics que les deux vagabonds, ils portent des vêtements et des chaussures de style occidental. Chacun a un chapeau qui est l’accessoire plus importante. Avec le chapeau, Lucky, qui ne parle jamais, peut penser. Pour Vladimir et Estragon, le chapeau les rend heureux. Comme les bottes de Estragon, Ils les jouent pour passer le temps. Une carotte et un radis sont leurs dîners qui sont miséreux par rapport au poulet de Pozzo,
L’éclairage représente la lune ou le soleil et démontre la fuite du temps dans les deux actes. Pozzo et Lucky sont souvent plus éclairés que Vladimir et Estragon, parce que Pozzo et Lucky se présentent pendant la journée et Vladimir et Estragon, pendant la nuit. Il n’y a pas d’intermède musical durant la représentation sauf le bruit de crécelle que l’on peut entendre