Enfant sauvage
Aperçu plusieurs fois depuis 1797 dans la forêt de l'Aveyron où il vit entièrement nu, un enfant âgé approximativement d'une douzaine d'années est capturé, malgré sa résistance, en 1798.
Considéré d'abord comme un objet de curiosité (il ne parle pas et n'émet qu'un son, toujours le même), il est déclaré rebelle par l'administration à toute tentative d'éducation.
Un jeune médecin à l'Institution des sourds-muets, Jean Itard, croit au contraire que le jeune sauvage, doit pouvoir devenir, avec beaucoup de patience et de soins, un jeune garçon presque comme les autres. Il réussit à se faire confier la garde complète de l'enfant, l'emmène chez lui, lui donne le nom de Victor. Il va livrer quotidiennement un véritable combat pour tenter de faire de cet être inférieur à bien des animaux un enfant qui donnera, petit à petit, des signes d'affection, d'intelligence et de sensibilité.
Cette histoire a été reprise plusieurs fois :
Par Lucien Malson en 1964 puisqu’il a publié les écrits du docteur qui a remarqué les difficultés qu’il a éprouvées à faire retrouver à l’enfant une sensibilité, des sentiments, une faculté de raisonnement, mais surtout à lui apprendre à communiquer. Ce docteur a considéré comme un retard mental le résultat de l'absence de contact avec les hommes. Il lui apprit le quotidien d'une vie d'enfant civilisé et l’a fait émerger de sa primitive animalité en lui enseignant ce qu'est le langage. Bien qu’incapable de parler, l'enfant sauvage articulait quelques sons qui avaient pour lui un sens. Il a finalement conclu en se demandant finalement s’il n’aurait pas mieux valu le laisser dans la forêt.
Puis par François Truffaut en 1970 qui a réalisé un film dit anthropologique, c’est-à-dire relatif à l’étude des comportements humains,