Entrave marche siderurgique
sidérurgique européen
Table des matières
Introduction
I - Aides étatiques et protectionnisme communautaire faussent le marché sidérurgique européen
a – Aides étatiques : les exemples de la Pologne et de la Hongrie
b – Le protectionnisme de la CECA
II- Les restrictions quantitatives appliquées à l'acier Russe, Ukrainien et Kazakh
a – Les raisons de la subsistances de barrières quantitatives
b – Les accords de contingence
III - L'incidence de la mise en œuvre du protocole de Kyoto sur le marché sidérurgique européen
a – L'European Union Emissions Trading Scheme (ETS)
b – L'externalité négative sur le marché sidérurgique européen
Conclusion
Bibliographie
Annexe
Introduction
Forte d’une production totale d’acier brut de 143 millions de tonnes en 2004, l’Union Européenne est le deuxième producteur d’acier, 30 % de la production mondiale, derrière la Chine. L’industrie sidérurgique européenne se compose de près de 300 entreprises, presque toutes de grande taille. Ces entreprises représentent environ 1,8 % de la valeur ajoutée et 1,5 % de l’emploi de l’industrie manufacturière européenne. La production sidérurgique a connu une croissance rapide dans d’autres régions du monde, principalement en Asie, entraînant ainsi un recul sensible des excédents communautaires traditionnels de fer et d’acier. Les importations communautaires ont augmenté, passant de 15,4 millions de tonnes en 1997 à 26,6 millions de tonnes en 2001. La grande majorité des états européens importent la quasi-totalité du minerai de fer et du charbon qu'ils utilisent. Deux exceptions : l'Ukraine et la Russie en sont des exportateurs, respectivement