Lucas Entrainement Corpus
Gardoni
Note :

Dans ce corpus nous analyserons quatre textes, Le Pélican de Musset (1835), L’albatros de Baudelaire (1857), Le crapaud de Corbière (1873) et Le Lombric de Roubaud (1990). Nous verrons sur quelles propriétés sont fondées les comparaisons animales en commençant par les propriétés d’écriture puis terminer sur celles du poète. Tout d’abord chaque poème est écrit de façon différente. Prenons celui de Musset qui est écrit en alexandrins et, est composé de deux strophes. La première nous parle du pélican, puis la deuxième la compare aux poètes en général. Ici le mot sang revient plusieurs fois pour souligner le « sacrifice »(23) du père pélican. Dans L’albatros nous avons un poème composé de quatre quatrains, tous comportant des rimes croisées. Tout comme dans Le Pélican, la dernière strophe parle du poète et le compare. Pour Le crapaud, nous pouvons voir que la forme est originale puisque les points de suspensions sont présents ainsi que les tirets qui signifient un dialogue, ce qui est peu commun dans un poème. Ici, contrairement aux deux premiers poèmes, la comparaison au poète est évoquée à partir de la troisième strophe. Pour finir sur les propriétés d’écriture, nous conclurons avec Le Lombric de Roubaud. Ce poème est un sonnet qui est composé d’alexandrins et tout comme le poème précédent la comparaison au poète est effectué à partir de la troisième strophe.
Dans chaque poème les premiers vers introduisent en présentant l’animal en question, puis le compare au poète un peu plus tard dans le poème.

Pour finir, nous étudierons les propriétés du poète. Dans chaque poème une allégorie est faite. L’allégorie du père protecteur est faite dans le pélican puisque le pélican « se sacrifi/t/ » (23) pour ses petits, qui meurent de faim. C’est ensuite grâce à la phrase « c’est ainsi que font les grands poètes » (32) que nous voyons que la comparaison est flagrante. Pour le poème suivant, L’albatros, l’allégorie du poète