Epargne, frein ou moteur de la croissance économique?
La crise des subprimes a pointé du doigt les limites d'un modèle économique qui repose sur l'endettement.
Dans ce contexte les investisseurs en demande de capital ont recours au marché de capitaux ou aux fonds disponibles à la banque.
En épargnant les ménages ralentissent la consommation, moins de débouchés pour les entreprises qui sont contraintes de diminuer leur production et donc les emplois.
Mais si une nation utilise ?? (utilise > dépense les investissements font partie des dépenses publiques) chaque année les bénéfices produits par son économie, comment fait elle pour financer des investissements de productivité, ou de recherche et développement pour maintenir sa compétitivité?
I.épargne mondiale
A. L'épargne au final est égale à l'investissement.
La croissance économique dépend en grande partie de l'investissement, que ce soit des investissement immatériels (achats de logiciels), des investissements de productivité (achats de machine, embauche de salariés), les progrès technique sont financés par l'investissement. Pour John Maynard Keynes économiste ayant marqué les réflexions du XXème siècle, développe une théorie selon laquelle l'épargne est égale à l'investissement.
Cette dernière représente une consommation différée. Les ménages désireux de s'offrir des biens ou services qu'ils ne sont pas en mesure de financer, sont tenus d'épargner pour ensuite investir dans le produit convoité.
Exemple : voyages, moyen de transport, logement.
Modigliani..
B.
Pour ce faire les investisseurs doivent trouver les fonds nécessaire : dans le cas ou l'épargne disponible sur les marchés de capitaux est suffisante, les agents en capacité de financement prêteront la somme nécessaire aux agents en besoin de financement.
En revanche, si cette dernière n'est pas suffisante ou si le prêteur ne veut pas prendre le risque que son emprunteur lui fasse défaut (insolvabilité), la banque peut jouer le rôle