Erasme, essai sur le libre arbitre
Erasme, érudit et d'origine hollandais, qui maitrise les langues anciennes, a beaucoup voyagé, a été prêtre très peu de temps et a aidé au développement des humanistes.
Dans ce texte, il s'oppose à Luther qui nie toute liberté de l'Homme, anéantie le ? libre arbitre ? avec prédestination au paradis ou à l'enfer, ?rasme montre que l'Homme peut choisir, les textes de la Bible le prouvent. Dans un premier temps, nous allons voir la stratégie argumentative d'?rasme pour montrer que l'Homme est libre de ses choix et comment il expose le libre arbitre. Puis dans une seconde partie, nous verrons que ce texte est profondément humaniste.
Tout d'abord dans le premier paragraphe, on remarque un rapport de la parole de Dieu, on voit que Dieu parle à Adam et Eve, à Caïn (l.4) et à Moïse (l.11). Dans les trois cas, les protagonistes sont confrontés à un choix pour lui ou pour son peuple. Si ?rasme laisse la parole à Dieu c'est pour qu'elle soit plus convaincante, plus forte. Il a recours au style direct (phrase exclamative, phrase interrogative). Il multiplie les exemples qui vont dans le même sens, l'Homme est donc ainsi doté par Dieu du libre arbitre, capable de se déterminer pour pour le bien ou pour le mal. L'Homme est faillible (en raison du péché originel et ne choisi donc pas toujours le bien). Puis ?rasme utilise de nombreuses occurrences (Choisir l.1; choisissez l.3; propose et choisit l.7; propose, choisit et montre l.8; choisis l.12; montre l.13; montre et choisir l.14; Choisis! l.15; ai proposé l.26; choisis donc l.27, proposer et choisir l.29; repousser l.30; choisis l.34 ). Enfin, on voit apparaître le choix du bien et du mal. Il utilise un champs lexicaux. Pour le bien: paradis l.1; vie l.2; bien et récompense l.5; bénédiction l.27 et droite l.33. Et pour le mal il emploie les mots: mort l.2; mal l.3; péché l.6; châtiment l.8; malédiction l.27 et gauche l.33. On voit bien que les deux champs