INTRODCUTION

Dans la vie de tous les jours, nous sommes un jour ou l’autre confronté à l’erreur. Certes, elle peut être grave ou non. Lorsque que l’on est dans le milieu hospitalier nous rencontrons également des erreurs, qui n’ont pas forcément la même amplitude que dans la quotidienne. En effet, l’erreur médicamenteuse par exemple, peut aller jusqu’à mettre la vie d’un patient en danger. C’est pour cela qu’il faut mettre plusieurs actions en œuvre pour l’éviter au maximum.
Je commencerais dans un premier temps, par décrire une situation en lien avec l’erreur médicamenteuse. Dans un second temps, j’en donnerai la définition et la législation, puis j’associerais quelques concepts en relation avec ma partie précédente. Pour finir, je dégagerais les limites identifiées et j’essaierais de me positionner en tant que futur professionnel de la santé.

I) PHASE DESCRIPTIVE

Actuellement en stage en service de maternité dans un centre hospitalier, j’ai rencontré plusieurs situations dans lesquelles l’erreur médicamenteuse a été mise en avant.
Un matin, en regardant la planification des soins du jour, je m’aperçois que Madame C doit faire une cure de VENOFER, car elle a une hémoglobine à 6,4 mg / litre.
J’informe alors l’infirmière qui est présente. Elle me répond qu’elle est au courant puisque le médecin vient de lui transmettre la prescription par téléphone. Elle est donc en train de recopier ce qu’il lui a dit sur une feuille de prescription. Une fois terminé, elle m’informe que je peux prendre la feuille de prescription qu’elle vient d’écrire, pour aller préparer mon matériel et mon produit.
Je prends donc la fiche de protocole pour ce produit, puis je prépare une seringue pour prélever et un pochon de 250 millilitres de sérum physiologique. Je regarde ensuite sur la feuille qu’a écrit l’infirmière pour avoir le dosage de mon produit. Dessus est écrit : « VENOFER 100mg / 5ml, passez 2000mg en 2 heures ». Je pose alors mon calcul de dosage pour savoir