Bébé médicament
L’annonce, le 8 février 2011, de la naissance du premier bébé médicaments en France survenue le 26 janvier 2011 a suscité un vif rebondissement du côté de l’Église Catholique. Car pour elle la méthode utilisée c'est-à-dire :
-Fécondation in vitro
-double diagnostic préimplantatoire est contre les valeurs enseignées par celle-ci.
En effet le désir tout à fait naturel qu’on les parents de vouloir un enfant est compréhensible et même légitime reconnait l’Eglise. La volonté de sauver cet « être » chérit apparaît donc selon toute vraisemblance entièrement fondé. Défendre sa progéniture contre le danger quel qu’il soit est une loi instinctive inscrite en toutes espèces animales depuis la nuit des temps.
L’Homme ne fait pas abstraction à cette règle, cherchant le moyen d’échapper aux règles d'une nature impitoyable, de contourner la fatalité, il fait des découvertes scientifiques qui quelques centaines d’années plus tôt n’auraient même pas été envisageable et donc encore moins possible.
Mais voilà qu’à présent la science semble vouloir remplacer le dieu tout puissant en accomplissant des "miracles". Les maladies estimées incurables il y a à peine dix de cela peuvent être soignées ou du moins le "sort" n’est plus une barrière infranchissable. Les nouveaux nés, soit les plus fragiles d’entre nous, des êtres dont la survie semble dépendre plus que quiconque d’innombrables facteurs qui parfois semblent totalement échapper à notre compréhension sont les premiers à bénéficier de ces progrès.
Sauver des vies oui répond l'Eglise, se servir de ses capacités pour permettre de parer aux défaillances de notre espèce pourquoi pas ! Mais le prix à payer pour défier la nature est inéluctablement trop élevé pour les catholiques qui sont en total désaccord avec l'adage "la fin justifie les moyens".
L’Eglise veut mettre au dessus de ce désir « légitime » et de cet instinct "primitif «la dignité de la vie humaine qu’elle juge