Essai sur la l'engagment de solidarité
Bénédicte Havard Duclos et Sandrine Nicourd
Lorsqu’on évoque la question du bénévolat dans les associations, on évoque par forcément les différentes composantes complexe qui font adhérer l’individu à une association et surtout pourquoi il reste impliqué auprès d’elle. Ces différentes composantes qu’on va évoquer par la suite s’articulent autour de trois grands axes qui sont l’estime de soi, les débouchés professionnels et l’engagement à des valeurs fortes. Dans le bénévolat il faut distinguer plusieurs types d’engagement, la réparation, l’éducation ou la conquête de droit. Mais la vraie question est de comprendre pourquoi les protagonistes s’engagent auprès d’une association et qui plus est, cette association plutôt qu’une autre. Beaucoup de motifs rentrent en jeu ainsi qu’un ensemble de motivation égoïste et altruiste. Cependant l’engagement ne s’arrête pas uniquement à des choix personnels qui sont en lien avec l’histoire propre du bénévole. L’individu a besoin que son action soit légitimée, pour cela elles doivent être conformes aux normes en vigueur et donc valoriser par la société, car cela fait partie des problématiques sociales actuelles. Ce sont les médias qui vont jouer le rôle de relais en mettant en avant des symboles, personnages… Si l’individu s’engage dans cette voie, il se sentira valoriser, car il aura le sentiment de participer à la résolution des dilemmes sociaux. De nombreuses offres d’engagement pour diverses associations sont constamment en circulation ce qui n’aide pas les individus à faire le choix et desserrent les associations historiques. Le motif de choix principal va être d’être au plus proche de l’action, donc agir localement. Tel est le problème des très grandes associations soumis à une réglementation hiérarchique dont on ne peut pas mesurer véritablement l’impact et dont il est plus compliqué d’observer la légitimité de son action. Il y a une réelle