Essai sur le roman mille soleils splendides
Tout d’abord, à la lumière de la lecture du roman, j’ai pu constater que toutes les femmes afghanes sont immuablement dépendantes des hommes : que ce soit d’un frère, d’un père ou d’un mari, elles se doivent d’obéir et de faire ce que l’on attend d’elles. La majorité des femmes afghanes sont sujettes à grand nombre d’actes violents, plus particulièrement de la part de leur mari. Celui-ci règne en maître dans le couple; il n’hésitera pas à porter son poing à la figure de sa femme si l’envie lui en prend. Il est rare de retrouver sous un même toit un couple heureux partageant un amour véritable, puisque l’homme s’assure avant tout une épouse pour que l’ensemble des tâches ménagères soient effectuées, les repas préparés, les enfants gardés et que toutes les autres corvées qu’il ne juge pas réservé au gendre masculin soient complétées. La femme est donc soumise, elle n’a d’autre choix que de faire ce que lui ordonne son mari au risque d’être violentée. La peur l’habite souvent, comme le démontre Mariam dans le roman. On dit en effet qu’« elle vivait constamment dans la crainte continuelle des sautes d’humeur de Rachid et des moments où même les conversations les plus anodines