La désobéissance c'est le refus de se soumettre à des lois, à des règles de vie. Celui qui désobéit veut s'affranchir d'une tutelle qu'il estime abusive et contraire à sa notion de liberté. La désobéissance remet en question l'autorité des lois, garantit pourtant pas nos droits fondamentaux.
Est ce donc en désobéissant qu'un être peut prouver et admettre qu'il est libre ?
Le problème est de savoir si la désobéissance n'est pas une liberté qui met en puéril la liberté.
Si l'on réfléchis bien, nous pouvons désobéir quand bon nous semble. Mais il arrive que notre désobéissance face à quelque chose qui ne nous convenait pas auparavant, engendre un changement pire que ce qui ne nous plaisait pas précédemment.
Par exemple, imaginons un pays mécontent de son chef d'état, qui va manifester dans le but de le chasser du pouvoir et qui va y parvenir. Plus tard le chef d'état auparavant inaccepté se verra remplacer par un dictateur. Conclusion, la population aura obtenue pire que ce qu'elle jugeait moindre précédemment. La désobéissance n'est elle alors justifiable que si elle permet l'élaboration de lois plus justes ?

Désobéir c'est refuser de faire ce qu'il est exigé par la loi, le règlement ou par une personne ayant autorité sur nous. On ne désobéit pas à ce qui est nécessaire, comme les lois de la nature auxquelles nous sommes nécessairement obligé de se soumettre. Nous ne pouvons pas contester qu'une pierre qui tombe de 30 étages prend de la vitesse au fur et à mesure de sa chute et finit par s'écraser sur le sol en se brisant. C'est la loi de la gravité à laquelle nous ne pouvons rien.
Enfin la désobéissance est, avant d'être une opinion, une action, c'est à dire qu'il ne suffit pas de contester ou d'être en désaccord pour désobéir. Désobéir ce n'est pas forcément faire le contraire de se que l'on nous demande, il faut en justifier l'action.
Certaines obligations, certaines contraintes limitent nos possibilités d'action : ce sont les interdits.