Est-ce la nécessité qui pousse l’homme à travailler ?

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Comme tout être vivant, l’homme est dans la nécessité de se nourrir, de se protéger, de se développer s’il ne veut pas disparaître. Il doit impérieusement répondre à ses besoins vitaux. La production de ses moyens d’existence définit précisément le travail. Cependant, le travail va au-delà de ces nécessités, c’est-à-dire de ces contraintes qui ne peuvent être évitées. L’homme travaille aussi pour accumuler des richesses, tenir un rang dans la société, fuir une angoisse… ce n’est plus le besoin naturel qui dictent ses efforts, efforts qui peuvent alors paraître inutiles. Si la nécessité ne suffit pas à expliquer le travail, quelles sont les raisons qui lui donne son sens?
Si le travail ne peut s’expliquer à partir de la nécessité, il marque un seuil qui le distingue de l’animal. La question engage alors la manière d’être de propre à l’homme chez qui le besoin se mue en désir.
Le travail répond à des nécessités naturelles qui ne peuvent être évitées sans conduire à la mort. C’est à ce titre que ces contraintes sont des nécessités. Comme tout être vivant, l’homme doit assumer ses besoins vitaux. Aux origines, il se suffisait de la cueillette, de la chasse et de la pêche. Mais le nombre des individus grandissant, ces activités ne suffirent plus à répondre aux besoins. Michel Foucauld explique ainsi l’apparition du travail. Il naît avec la pénurie, il est l’effort de l’homme pour lutter contre la mort face à une nature devenue trop pauvre pour le nourrir. Le nombre toujours grandissant d’hommes contraint ce dernier à intensifier toujours plus le travail. Le travail va de pair avec la rareté et augmente en fonction de la rareté des biens nécessaires à la survie.
Le verset biblique sur le travail indique ce lien entre besoin et travail : « tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». Le travail permet de gagner son pain, c’est-à-dire, de se nourrir. La sueur du front évoque la pénibilité de cette activité. Pénibilité qui n’est acceptée que parce qu’elle est

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