Est il raisonnable d'aimer
Est-il raisonnable d’aimer ? - Plan détaillé
Il s’agit d’un plan. Dans la rédaction au propre, tout doit être entièrement rédigé. Il faudrait ajouter au plan ici proposé les références philosophiques ou culturelles que l’on pourrait utiliser pour illustrer notre réflexion ou la préciser.
Introduction
Tout semble opposer l’amour à la raison : son caractère spontané, irréfléchi, souvent excessif, sans motif universel alors que la raison suppose la justification, la modération et la prudence. Pourtant l’amour semble si universel qu’il paraît nécessaire chez l’homme : sous une forme ou sous autre (de l’amour passionnel d’une personne au hobby, cette « passion » qui structure la vie banale), on n’échappe pas, semble-t-il, à l’amour. Alors est-il raisonnable c’est-à-dire justifié et prudent d’aimer ou bien est-ce insensé et dangereux ? Cela a-t-il un sens de s’interroger sur le caractère raisonnable de quelque chose que, peut-être, on ne peut éviter ?
I. Il est raisonnable d’aimer au sens où l’on peut attendre de l’amour des effets bénéfiques.
1) L’amour, au sens le plus large du terme (de la passion au hobby) donne un sens et un horizon désirable à la vie qui sans cela serait vouée à la seule recherche indéfinie, ivre et amère des plaisirs ou à un sentiment angoissant d’ennui et d’absurdité. Comme finalisation de l’existence, l’amour en cela est supérieur au simple désir et à la recherche de plaisirs éphémères.
2) L’amour (davantage au sens d’affection que l’on trouve aussi bien dans la passion que dans l’amour filial ou l’amitié voire la charité) rassure et réconforte. Il aide au développement personnel. Il est donc utile à une fin souhaitable, l’épanouissement individuel, et, en cela, il est raisonnable.
3) L’amour oblige à penser aux autres au moins autant qu’à soi sinon plus (admiration, adoration, fascination) : il ouvre à la moralité même si (on le verra) il peut dériver en égoïsme possessif.
4) La charité, comme amour du prochain, amour universel, peut