Etablir une relation de confiance avec un patient ayant subit un avc
La première semaine de mon stage j’ai rencontré à plusieurs reprises Mr B : une première fois avec l’aide soignante pendant des soins de nursing et une deuxième fois lors d’une MIF (mesure d’indépendance fonctionnelle effectuée par l’ergothérapeute en compagnie de l’aide soignante) au moment de la toilette de Mr B. (voir annexe). Je décide de me représenter à Mr B et lui demande l’autorisation en tant que stagiaire IDE de l’accompagner dans la réalisation de ses soins quotidiens. Il me répond que oui en haussant des épaules.
Mr B m’est apparue apathique, le regard vide. Il semble abattu et ne parle pas ou peu, baille énormément et se montre passif pendant les soins. L’aide soignante doit le solliciter à chaque étape, même pour des gestes qu’il est capable d’accomplir seul. Il semble ne pas vouloir faire d’efforts.
Mr B reste poli et froid.
Mr B est un homme jeune : ceci me surprend car on m’annonce qu’il est dans l’établissement pour un AVC.
Mon Questionnement :
Je me demande comment aborder ce patient et établir une relation de soin à laquelle il semble réfractaire.
Comment entamer la communication, la faire évoluer, instaurer un climat de confiance afin d’aider ce patient à évoluer dans sa rééducation.
De plus, c’est la première fois que j’accompagne un patient plus jeune que moi et qui présente deux pathologies qui me sont inconnues : la schizophrénie et l’AVC.
Ma démarche :
Afin de mieux prendre en soin dans sa globalité Mr B, je consulte son dossier médical. Cela me permet :
. De connaitre ses pathologies,
. De connaitre son contexte de vie avant d’entrer à l’unité de soins de réadaptions.
. D’avoir des éléments sur sa personnalité, son contexte familiale.
. De connaitre son projet de soins.
Mr B a 32 ans. Il est hospitalisé après la survenue