Ethique de l'information
Gwendal ROZIER
Ethique
Une éthique individuelle et sociétale de l’information est-elle possible ?
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« La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information »
Albert Einstein
Une éthique individuelle et sociétale de l’information est-elle possible ?
Sommes-nous bien informés ? Du « 20 minutes » à parcourir dans le métro jusqu’aux analyses poussées de certains journaux spécialisés, en passant par le JT quotidien et l’omniprésence (et omniscience ?) d’internet, les supports d’information surabondent. S’offre donc à chacun un assez large panel lui permettant d’optimiser son information librement.
Si nous ne sommes pas bien informés, pourrait-on dire, cela ne dépend que de nous !
Mais le paradoxe s’impose à un regard plus objectif. Thom HARTMANN, dans son livre « The last hours of Ancient Sunlight » souligne que « si nous sommes si bien informés, comment se fait-il qu’un américain ne soit pas capable de répondre à une question basique sur l’histoire du monde? ».
Force est de constater que cette effervescence semble ne laisser dans l’esprit sélectif de l’individu que les grandes lignes d’un sujet, l’approfondissement de celui-ci étant réservé aux spécialistes.
Paradoxe apparemment inconcevable mais paradoxe réel : ni l’essor des supports de communication, ni l’incroyable liberté qu’offre la toile aux internautes ne semblent modifier profondément la qualité de l’information reçue par les citoyens.
Le mot « information », vient du latin « informare » (façonner, former). D’après le Larousse, on peut le définir comme « Tout événement, tout fait, tout jugement porté à la connaissance d'un public plus ou moins large, sous forme d'images, de textes, de discours, de sons ». Il s’agit donc d’un sujet retraité par quelqu’un afin de le transmettre. Le mot latin « formare » signifie lui-même « rendre beau, harmoniser ».
Les médias sont donc pleinement des