Ethique
De nos jours, la société de surconsommation dans laquelle nous évoluons, a pour conséquence le gaspillage alimentaire. C’est en moyenne 20kg d’aliments par habitants qui sont jetés chaque année en France, dont un tiers sont encore emballés. Différentes causes ont été identifiées : mauvaise gestion des stocks, mauvaise interprétation des dates de péremption, des produits qui ne correspondent pas aux goûts et aux besoins des clients,… 1De plus, les supermarchés et les restaurants se sont vu obligés d’appliquer de nombreuses règles afin d’assurer une sécurité alimentaire. L’ensemble de ces éléments a pour conséquence d’augmenter le gaspillage alimentaire, situation contradictoire sachant qu’1 personne sur 9 souffre de la faim dans le monde. 2 Nous nous retrouvons donc face à un choix qui consiste soit à préserver la santé publique, soit d’établir un partage des ressources à travers le monde tout en restant conscient des dangers.
Nous sommes donc confrontés à un dilemme, vaut-il mieux jouer la sécurité absolue en créant et veillant à faire respecter des règles strictes quant à la qualité de l’alimentation ou est-il plus judicieux de prendre le risque plus ou moins important de redistribuer les denrées excédentaires aux personnes qui souffrent de la faim.
Je pense que les deux éléments ont leur importance et qu’il n’y a dès lors pas un choix à faire mais une façon de voir les choses et de les appliquer.
En ce qui concerne la notion de danger pour la santé publique, il faut je crois ne pas être aveuglés par des dates de péremption, un aspect moins appétissant, un emballage endommagé,…
Un biscuit écrasé reste un biscuit avec toutes ses valeurs nutritives, certes moins agréable au regard mais très bon pour la santé, la notion de date de péremption joue un rôle prépondérant dans le gaspillage