L’historien et la mémoire gaulliste de la Seconde Guerre Mondiale.
L’historien c’est celui qui enquête sur le passé pour établir la réalité des faits. Quant à la mémoire c’est le souvenir du passé.
Puis nous avons face à nous deux documents, le premier est un texte d’Henry Rousso, historien et auteur de « Vichy, le grand fossé », c’est plus précisément un extrait de cette oeuvre. Pour le second, il s’agit d’une photographie du général de Gaulle, datant du 18 juin 1959, ranimant la flamme du mémorial de la France combattante au mont Valérien, devant beaucoup de personnes présentent pour célébrer la résistance. Autrement dit, pour ce qui en est du contexte des ces documents, il s’agit du retour du général de Gaulle, au pouvoir en 1958. Qui celui-ci, après des années d’une volonté d’oublier la guerre, va tenter d’étendre sa mémoire, c’est à dire la mémoire gaulliste s’appuyant sur une vision unificatrice.
Avec ces deux principaux termes et les deux documents que nous avons face à nous, nous verrons dans un premier temps quelle a été l’attitude du général de Gaulle vis à vis de la mémoire de la Seconde Guerre Mondiale, puis dans un second temps quelles explications peuvent-ils proposer.

Nous allons essayer d’identifier les points communs entre ces deux documents pour comprendre le sens qu’a voulu donner de Gaulle à ces deux événements.

Le premier document relate un fait, la visite du général de Gaulle, président de la République, à Vichy. Cette visite n’est pas un hasard puisque cette ville est pendant la Seconde Guerre Mondiale la capitale de la France qui héberge le gouvernement de Vichy. Ce gouvernement ayant collaboré avec l’Allemagne était l’adversaire du général de Gaulle, qui lui a créé la résistance. Donc à cette époque là, la France était divisée en deux. Si de Gaulle se rend à Vichy, 15 ans plus tard, c’est pour exprimer de façon symbolique un message de paix et d’unité nationale retrouvée, grâce à la victoire en 1945.
Dans le deuxième