Etude de cas coopération décentralisée
La coopération décentralisée regroupe l'ensemble des initiatives et actions de coopération internationale menées par une ou plusieurs collectivités territoriales françaises (régions, départements, communes et leurs groupements) d'une part, et une ou plusieurs autorités territoriales étrangères et/ou leurs groupements d'autre part.
La coopération décentralisée repose sur des conventions liant la collectivité française à un partenaire clairement identifié.[1]
Nous voyons bien que la coopération décentralisée que nous allons analyser correspond bel et bien à la définition donnée par le Ministère des affaires étrangères et européennes puisque nous sommes en présence d’une part la Ville de Strasbourg, d’autre part la Municipalité Métropolitaine de Kayseri en Turquie.
Justification du sujet
J’ai décidé de traiter la coopération décentralisée entre la Ville de Strasbourg et la Municipalité métropolitaine de Kayseri car c’est un sujet que j’ai essayé de suivre dès les toutes premières prémices qui remontent à 2008. Ma double culture m’a conforté quand au choix du sujet. Je tenterai tout au long de l’analyse de cette coopération d’avoir un regard équilibré, objectif et critique.
Introduction
Lors des premiers cours à et en guise d’introduction nous avons tenté de répondre à la question suivante : « Pour quelles raisons les collectivités décident de mettre place des coopérations décentralisées ? » Par mis les réponses évoquées celles qui faisaient allusion à « des fins purement politique » m’avaient fait penser d’embler à la coopération décentralisée entre la Ville de Strasbourg et la Municipalité métropolitaine de Kayseri. En effet, nous verrons ci-après dans la partie « Comment est né ce projet » que la coopération en question est né d’une stratégie purement politique au regard des élections municipales de 2008. Bien entendu nous mettrons en exergue le contenu de