Etude de la productivité de l’industrie américaine, a travers le compte de surplus
Introduction
Les États-Unis sont la première puissance économique mondiale. Avec un produit intérieur brut (PIB) de 14 266 milliards de dollars en 2009, représentant environ un quart du PIB mondial, ceci malgré la crise économique que nous connaissons depuis 2008. Le questionnement sur les possibilités de reprise de la croissance économique à court terme dépendent des performances de long terme de l’économie américaine tant au niveau macroéconomique qu’au niveau sectorielle. En effet la croissance annuelle moyenne du PIB a été estimée à 2,95% au cours de la période 1987-2007. Une croissance assez élevée qui permet de prétendre à une reprise économique.
Nous allons nous concentrer sur l’analyse des gains de productivité globale des facteurs de l’économie américaine tant au niveau macroéconomique que sectoriel et ainsi analyser la répartition de ces gains, donc de ceux qui en bénéficient et de ceux qui apportent au surplus.
Il est essentiel d’étudier les phénomènes de répartition en fonction des progrès de productivité, qui sont très différents suivant les branches et qui, seuls, peuvent apporter à tous des avantages réels. La méthode la plus efficace qui nous permettrait de définir cette répartition est la méthode de surplus de productivité globale (SPG).
Pour réaliser cette étude nous utiliserons la base de données fournit par le bureau of economic analysis. Les données en sont fournies par les comptes d’exploitation tirés des comptes nationaux. Mais on ne peut s’en tenir aux valeurs : pour faire apparaître la productivité, il faut dissocier celles-ci en volumes et indices de prix, ce qui exige des conventions.
Nous allons travailler sur l’ensemble de l’économie américaine mais également sur 12 secteurs qui représentent les plus importants des 3 branches du primaire, du secondaire et du tertiaire.
Il est donc important de définir et de mesurer