Etude sectorielle de la pomme au burkina faso
Afin de mieux cerner le potentiel du marché, nous procédons à une étude du secteur des pommes dans le pays.
I) La demande au Burkina Faso
A) La demande qualitative
Le niveau de vie :
Le niveau de vie de la population, malgré les efforts engagés à travers les plans nationaux de développement et les programmes spécifiques d’actions, demeure l’un des moins élevés au monde.
Le revenu annuel moyen par ménage est estimé en 2005 à un niveau légèrement inférieur à 800 000 FCFA, soit 66 600 FCFA par mois (101euros).
Les habitudes de consommations :
Il est difficile de décrire les habitudes de consommation au Burkina Faso ; 40% des ménages vivant en dessous du seuil de pauvreté, il est sûr que la majorité des populations se tourne vers les produits de base et détermine ses achats en fonctions des prix plutôt que de la qualité.
Les zones urbaines restent les marchés les plus porteurs pour l’implantation d’une entreprise car on y retrouve les classes les plus aisées et les expatriés.
En terme de qualité, la demande des populations burkinabé est très concentrée sur les biens de première nécessité, de qualité et de prix minimum due à la pauvreté élevée des populations. Il ne m’a en revanche pas été possible de définir si les pommes font parties des habitudes de consommation courantes burkinabés.
B) La demande quantitative
Structure de la population :
La principale caractéristique est la taille des ménages burkinabés et la jeunesse de la population : la moyenne s’établit à 6,4 personnes par ménages, et les moins de 15ans représentent 46% de la population(2005).
Il y a environ 6 millions d’actifs. Le secteur de l’agriculture et de l’élevage représente 84% de la population active, le secteur secondaire à peine 5%, le tertiaire 11%.
La demande intérieure finale :
La demande intérieure finale du pays (production totale+importations-exportations) est égale à 6,2% du PIB soit 8 206 millions de $ en 2007 selon l’institut de la