Eugène ionesco solitaire
Jean-Louis Martinelli
Montage texte de Jacques Maitrot et François Marthouret
Mise en scène de
Décor Gilles
Taschet, Lumières Jean-Marc Skatchko
Une production Théâtre de Nanterra-Amandiers et Théâtre de la Madeleine
« À trente-cinq ans il est temps de se retirer de la course. Si course il y a. J’en avais par-dessus la tête de mon emploi. Il était déjà tard, je n’avais pas loin de quarante ans. Je serais mort d’ennui et de tristesse si je n’avais pas fait cet héritage inattendu… » La recherche de l'oubli, la nostalgie du savoir que nous n'aurons jamais, le sentiment de notre infirmité et du miracle de toute chose, font du personnage du Solitaire un être qui a la grâce, un mystique pas tellement loin de Pascal.
Création le 23 juin 2010 au Théâtre de la Madeleine
Représentations :
du 23 juin au 31 juillet 20 h du mardi au samedi
20€ tarif unique 10€ étudiants et –de 26 ans. 01 42 65 07 09 ou 0 892 68 36 22 (0.34€ /mn) theatremadeleine.com ou fnac.com
Prix des places :
Réservations :
Relations Presse Béatrice BAROU b.barou@amandiers.com tel : 01 46 14 70 42 Carole WILLEMOT c.willemot@amandiers.com tel : 01 46 14 70 30
Théâtre de la Madeleine, Direction Frédéric Franck. 19 rue de Surène, 75008 Paris. Adm : 01 42 65 06 28
Le Solitaire
À trente-cinq ans, il est temps de se retirer de la vie. C’est du moins ce que pense le personnage du Solitaire, le premier et l’unique roman d’Eugène Ionesco. Un héritage soudain lui permet d’abandonner un travail médiocre et ennuyeux qu’il faisait, plutôt mal, dans un bureau anonyme. Il ne lui reste plus, désormais qu’à essayer de goûter la vie, c’est-à-dire, pour lui, de faire l’apprentissage de la mort. Il achète un appartement, qui ressemble à tous nos appartements, déjeune tous les jours au même restaurant, semblable à tous les restaurants. Ne cesse de s’étonner de l’agitation de ses congénères, de leur capacité d’oubli, de