Evaluation pré-langagière de l'enfant
Dès la naissance, les bébés ont une disposition naturelle pour parler la langue qu'ils entendent. Les habiletés langagières s’acquièrent étape par étape passant par le babillage, l’acquisition des mots, puis des phrases, pour acquérir un répertoire de 200 mots vers 2 ans puis accéder à la compréhension de questions vers 3 ans.
Le développement harmonieux de la communication chez le jeune enfant repose sur le bon fonctionnement des organes sensoriels (audition, vision, pré-langage), une réaction adéquate aux interactions sociales (sourire, imitation, attention) et une intégrité neurologique.
Chez certains enfants, ce développement ne se fait pas de manière linaire. Des troubles de la communication peuvent apparaître. Les parents alertés par un problème de langage chez leur enfant peuvent être amené à consulter des spécialistes (pédiatre, orthophoniste, psychologue…) afin d’évaluer les difficultés de leur enfant. Pour le psychologue, dans une perspective développementale, il est important de choisir le test adéquat, approprié à l'enfant, à son âge et à sa pathologie. L’interprétation des résultats reflétera les observations cliniques et les résultats de l’évaluation (les réussites et les échecs) afin de d’adapter l’environnement à l’enfant et d’accompagner les parents.
Par le biais de ces situations normées, l’objectif du psychologue sera d’objectiver les acquisitions de l’enfant en situant, avec toutes les précautions d’usage, son niveau par rapport à une moyenne.
L’évaluation pré-langagière du jeune enfant permet de situer l’enfant dans son niveau développemental. Elle peut être : * prédictive permettant ainsi de rassurer l’entourage sur l’acquisition des compétences (identification des capacités en émergence) et les comportements de l’enfant à un âge donné. * Un dépistage précoce des difficultés développementales de