Evolution du marché du prêt à porter
Paris serait-elle la capitale éternelle de la mode ?
Il est vrai que chaque année, les défilés rassemblent de nombreuses personnes aussi bien du milieu du show business que des journalistes ou encore des professionnels de la haute couture.
Ces défilés sont rediffusés par des centaines de radios et chaînes télévisées.
Couturiers et créateurs poursuivent sans conteste leur rôle d’inspirateur des tendances, contribuant au rayonnement de la mode dans le monde entier.
Les collections de ces derniers se vendent aussi bien dans l’hexagone que dans le reste du monde.
L’Asie est d’ailleurs de plus en plus friandes de cette « french connection ».
Paris rassemble sans conteste les plus grands de Dior et YSL en passant par Chanel. Le marché du luxe français est toujours présent.
Cependant, de nouvelles tendances de consommation ont vu apparaître des magasins populaires tel que Tati (1948), enseigne répondant aux attentes d’une partie de la population
(vêtements peu chers à qualité médiocre).Ce précurseur a déposé le bilan, il y a peu de temps mais sa réputation aussi bien en France qu’en Espagne ne fait pas de doute. Tati attirait les personnes dont le budget vêtements était limité
Ainsi, l’enseigne a ouvert le marché à d’autres enseignes qui ont voulu développer leur stratégie sur le même segment en y ajoutant un esprit un peu plus mode. Ainsi, depuis une dizaine d’années, des enseignes espagnols comme suédoises sont apparus et ont permis au marché du prêt à porter de se diversifier. Sur le marché du prêt à porter, la concurrence ne manque pas.
L’invasion asiatique pose de plus en plus de problèmes à nos fabricants européens. Les coûts logistiques asiatiques sont moindres et la main d’oeuvre y est peu chère. Ainsi, de nombreux fabricants délocalisent afin de baisser les coûts de leurs