problématique : le sport moderne se réduit-il à l’esprit de compétition ?
Plan détaillé :
I. Le sport est un phénomène social universel et divers
1) Le sport un phénomène social universel (doc 1, 2, 3 et 4)
2) Le sport est un phénomène très divers (doc 1, 3, 4)
Transition : le rapport à la compétition permet-il de distinguer le sport de masse du sport de haut niveau ?
II. Le sport de haut niveau exerce une influence sur le sport de masse
1) Le sport de haut niveau est fondé sur l’esprit de compétition (doc 1, 2 et 3)
2) Le sport de masse intègre les valeurs du sport de haut niveau (doc 1, 3 et 4)
Conclusion : le sport est devenu un phénomène de masse, fortement influencé par l’esprit de compétition du sport de haut niveau

Depuis le début du XXe siècle, le sport est incontestablement devenu un phénomène de masse. Ce phénomène universel a suscité l’intérêt des sciences humaines. Christian Pociello a étudié les « pratiques, mythes et représentations » relatifs au sport dans un article, publié en 1996 par l’Encyclopaedia Universalis. Les historiens Roger Chartier et Georges Vigarello ont abordé « Les traits distinctifs des sports modernes » dans le numéro 320 des Cahiers français, publié en mai-juin 2004. La même année, Isabelle Queval a fait paraître, sous le titre S’accomplir ou se dépasser, un ouvrage sous-titré Essai sur le sport contemporain. La popularité du sport est d’ailleurs attestée par une photographie prise en 2005 lors du « Semi-marathon de la ville de Nice » pour Agence Images. L’ensemble de ces documents s’interroge sur les motivations des sportifs, professionnels comme amateurs, et notamment sur leur intérêt pour la compétition. Peut-on réduire la massification du sport à un développement généralisé de l’esprit de compétition ? C’est ce qu’on étudiera en s’intéressant dans un premier temps au sport comme phénomène social universel et divers, et dans un deuxième temps à l’influence du sport de haut niveau sur l’état d’esprit des