Exercices D Fi Nerg Tique Corrig S SUITE 17 06 2013
PARTIE 2 (6 points) AMERIQUE DU SUD 2012
LE DÉFIT ÉNERGETIQUE
Faire la lumière sur les ampoules
Entre efficacité, durée de vie, prix d’achat et conditions d’utilisation, il est difficile de faire des choix quant il s’agit d’ampoules à économie d’énergie. Et pour faciliter les choses, la réglementation change et évoluera encore jusqu’à fin 2012 !
Document 1 : Une opération ordinaire
Encore récemment, les ampoules d'utilisation domestique convertissaient la plupart de l’électricité en énergie thermique plutôt qu’en énergie lumineuse. Dans un contexte d’économie d’énergie, les constructeurs ont donc cherché à augmenter la part de l’énergie convertie en lumière : aujourd’hui, une ampoule basse consommation (ABC) aussi appelée fluocompacte, de puissance 15 W éclaire autant, pour une consommation d’électricité moindre qu’une ampoule à incandescence de 60 W.
Les ampoules à incandescence et les ampoules halogènes sont progressivement interdites à la vente en France. Par exemple depuis le 1er septembre 2010, c'est le cas des ampoules de plus de 75 W (60 W pour les halogènes). Les tubes fluorescents (dits « néons ») et les diodes électroluminescentes (DEL) restent autorisées.
Le constructeur doit apposer une étiquette qui indique la classe d’efficacité énergétique qui correspond à une plage d'indices d'efficacité (tableau 1). Chaque indice correspond au rapport entre la puissance consommée (en mW) et le flux lumineux (en lumen, symbole lm). Cela revient à classer les ampoules selon leur rendement (tableaux 1 et 2).
Le remplacement des ampoules ne suffira pas, seul, à réduire de façon conséquente la consommation énergétique : en France, l’éclairage représente 10 % de la consommation électrique, soit 3% de l’énergie totale consommée.
Tableau 1 : indications approximatives pour les classes d’indice d’efficacité énergétique des ampoules.
Tableau 2 : valeurs moyennes pour des lampes « grand public ».
Type de lampe