Existe-t-il une nature humaine?
Socrate affirmait autrefois que la richesse ne produisait pas la vertu, mais que la vertu engendrait la richesse. Il affirmait, en se basant sur les inscriptions du temple de Delphes, que le fait de se connaître soi-même était le meilleur moyen de prendre réellement soin de notre être. Mais cette affirmation nous mène à des questions : Y a-t-il une nature humaine? Quelle est-elle ou, à l’opposé, pourquoi n’existe-t-elle pas? Dans les lignes qui suivront, je vais éclaircir le questionnement, vous expliquer mon raisonnement, vous montrer une théorie philosophique existante qui a influencé mon point de vue et je vais démentir les objections que pourraient avoir les opposants à mon point de vue.
Problématisation
Tout d’abord, cette question nécessite un grand sens du raisonnement. Il faut tout d’abord savoir que deux grandes questions seront expliquées : tout d'abord, est-ce qu’il existe une nature humaine? Elle implique un être humain qui vit selon des pulsions, un principe directeur inné ou une essence qui lui ferait agir d’une manière plus qu’une autre. À l’opposé, un être humain qui n’existe pas selon une nature humaine est un être de culture, il a besoin d’être influencé dans une société telle que l’église, la politique, etc. Le fait de répondre à la question doit passer par une panoplie d’interrogations : sommes-nous libres ou non d’être humain? Comment connaître notre propre nature? Est-ce que chacun a sa propre nature ou avons-nous tous une nature identique? Après de longues réflexions, j’ai déduit que nous vivons selon des pulsions, donc que nous sommes des êtres naturels. Ensuite, afin de la définir, Nietzsche a trouvé une réponse qui concorde bien avec la mienne. La nature humaine est prédominante, et le fait de penser que nous sommes culturels est une grave erreur.
Argument 1
Premièrement, abordons la question en nous mettant dans un contexte actuel. Vous avez surement entendu l’histoire de l’enfant sauvage de six ans (Victor de l’Aveyron)