Ce texte de Hegel porte sur la conscience de soi. D’après Hegel, l’homme dispose de différents moyens pour prendre conscience de lui. Mais cela suffit-il à l’homme pour se connaître lui-même ?
Il commence l'exposé de sa thèse par l'idée que l'homme acquiert une conscience de deux manières différentes. D’une part, elle s’exprime par une pensée par rapport à soi-même, c’est l’acquisition de la partie théorique. L'homme doit se représenter lui-même par un acte d'identification personnelle. L’autre manière serait d’acquérir la conscience par la pratique, passant par le rapport avec le monde extérieur. Mais le besoin de transformation du réel se révèle très tôt chez l'homme, il veut se reconnaître libre au sein de ses actions, des ses envies, de son travail dans le monde en général. L’exemple de l’enfant pris par Hegel l’explique.

L’acquisition de la conscience dans sa partie théorique s’explique sur la pensée par rapport à soi-même. Hegel pense que l’homme doit comprendre qui il est. Il doit reconnaitre chacun de ses faits et gestes. Il faut que l’homme soit capable de réfléchir, de s’interroger sur ses sentiments. En effet, les verbes pronominaux comme « se contempler », « se représenter », « se reconnaître » expriment bien le fait que l'homme doit s'interroger sur ce qu'il est en lui-même. Chacun se découvre dans la complexité de sa vie intérieure. Nous analysons chacun de nos sentiments personnels. Nous nous fixons nous-mêmes une image qui peut être valorisé ou voir dévaloriser. C’est en pensant à ce qui constitue essentiellement la sensibilité humaine que chaque être humain prend conscience de ses sentiments et donc de ce qu’il est réellement. Cela implique que pour prendre conscience de soi, il faut également prendre conscience des choses extérieures. La conscience de soi ne correspond pas à une forme d’égocentrisme, mais plutôt à une ouverture à l’autre.

La deuxième méthode de l’acquisition de la conscience qu’exprime Hegel se réfère au monde extérieur.