Explication du texte de Descartes : discours de la méthode, quatrième partie

Quand nous nous posons la question sur la réalité de notre existence, l’évocation des sens vient en premier pour expliquer cette réalité. En effet, nous nous basons sur nos sensations visuelles, auditives, olfactives, gustatives et sensitives pour appréhender une réalité : « je vois, je peut m’entendre … donc je suis forcément vivant » Tout aussi spontanément nous pouvons nous questionner sur ceux qui au cours de leur vie ont perdu certains de ces sens (perte de la vue …) sont ils pour autant moins vivants que ceux qui les ont encore tous. De plus certaines choses peuvent altérer nos sens et nous faire apparaître de nouvelles sensations qui n’étaient pas présentes auparavant (par exemple l’apparition d’hallucinations visuelles ou auditives lors de prise de stupéfiants). La pensée permettrait de relier les sensations au fait d’être en vie, le simple fait d’expliquer quelque chose avec des arguments (ici d’expliquer la réalité de la vie en la prouvant avec les sens) est l’expression de la pensée qui serait la seule chose non contestable. Ainsi nous déterminons notre réalité de la vie grâce à la pensée. La pensée en elle seule est-elle suffisante pour expliquer le fait d’être ou nécessite-t-elle d’autres éléments tel que les sensations pour arriver à ce but ? Pour Descartes, seul la pensée est nécessaire pour prouver qu’il est. Selon lui les sens ne sont pas des vérités car ils peuvent être trompés et du fait qu’ils puissent être erronés, nous amènerait à penser qu’il ne reflète pas forcement la vérité. Tandis que le fait de penser ne peut que prouver la réalité de notre existence, et quand bien même ce fait serait trompé, c’est la personne qui serait trompé, ce qui prouve son existence. C’est pour Descartes le premier vrai principes de la philosophie. Pour fonder son propos l’auteur procède en trois temps. Dans un premier temps il recherche la vérité pour