Explication du duel hector, extrait tiré de l’iliade extrait tiré de
Tu ne songeais point à moi qui étais absent. Insensé ! […] Va ! les chiens et les oiseaux te déchireront honteusement, tandis que les Achéens enseveliront Patrocle, lui rendront les honneurs funèbres ! »Et Hector au casque à panache oscillant lui répondit en s’exprimant avec difficulté : - Je te supplie par ton âme, par tes genoux, par tes parents, ne laisse pas les chiens me déchirer auprès des nefs achéennes. Accepte l'or et l'airain que te donneront mon père et ma mère vénérables. Renvoie mon corps dans mes demeures, afin que les Troyens et les Troyennes me déposent avec honneur sur le bûcher.Et Achille, aux pieds rapides, le regardant d'un œil sombre, lui dit :- Chien ! Ne me supplie ni par mes genoux, ni par mes parents. Plût aux Dieux que j'eusse la force de manger ta chair crue, pour le mal que tu m'as fait ! Rien ne sauvera ta tête des chiens, même si on m'apporterait dix et vingt …afficher plus de contenu…
Ici on voit qu’Hector porte les valeurs nobles : courage, sens du devoir, qui lui permettent d’accepter son destin, l’idée de mourir. La proposition impersonnelle d’obligation « il faut que je te tue... » reprend ces 2 notions permettant le mélange du registre épique (magnifiant le courage) et le registre tragique. Le doute n’est pas permis sur l’issue fatale de ce duel : le parallélisme de la construction « Il faut que je te tue, ou bien que je sois tué » l.3 amplifie l’opposition « tue/sois tué », l’un deux, devra obligatoirement mourir. A ce moment-là, Hector se présente à pied d’égalité avec Achille en envisageant sa mort comme possible ainsi que celle d’Achille. L’injonction « Allons ! » sonne plus comme un encouragement solennel à faire face à leur destiné.Viens