Exposé sur la magie
C’est là qu’il découvre, en les réparant, les premiers automates musicaux, comme le Componium. De l’automate à la prestidigitation, il n’y a qu’un pas que l’horloger franchit allègrement. À quarante ans, il réunit la somme nécessaire à l’ouverture du Théâtre des soirées fantastiques, au Palais Royal, où il présentera pendant plusieurs mois toute une série d’automates plus étonnants les uns que les autres. Très vite, il y ajoute des « numéros » nouveaux, illusions très abouties pour l’époque, à l’image de La Bouteille inépuisable, de La Boîte magique ou de La Suspension éthérène. Le Théâtre de Robert-Houdin, tel qu’on le nommera rapidement, peut accueillir un peu plus de deux cents …afficher plus de contenu…
La mémoire de Robert-Houdin se perpétue aujourd’hui encore. La pièce de théâtre à succès, Le Cercle des illusionnistes, évoque sa vie et celle de Georges Méliès. Le célèbre cinéaste fut en effet le « repreneur » du théâtre de Robert-Houdin, quelques années après la mort de son fondateur. À 27 ans, Méliès y débutait une carrière de directeur de théâtre et d’illusionniste, fondant une Académie de prestidigitation avant de se tourner vers une toute nouvelle « illusion » popularisée par les frères Lumière, le