Exposé budget
L’importance des investissements de l’État varie selon la définition choisie.
Au sens de l’INSEE, l’État investit très peu, moins d’un cinquième de l’investissement des administrations publiques, contre plus de 70% pour les collectivités territoriales.
Les principaux investissements de l’État concernent les dépenses militaires : 9,5 milliards d’euros dans le projet de loi de finances pour 2012 sur les 11,9 milliards d’euros de dépenses d’investissement.
Les investissements civils concernent pour l’essentiel des dépenses immobilières et des équipements, notamment en faveur de la police et de la gendarmerie. La plupart des dépenses d’investissement ont été confiées aux collectivités territoriales ou à des établissements publics.
L’État investit dès lors qu’il réalise des "dépenses d’avenir", comme celles destinées à l’éducation ou la santé publique. Ces dépenses contribuent à l’amélioration de la productivité et de la croissance potentielle et contribuent, indirectement, à générer un revenu futur.
Etablir un budget d’équipement est censé maximiser la valeur, on ne devrait entreprendre d’investissements que ceux dont la rentabilité est égale ou supérieure au coût moyen de capital.
Dans un groupe donné, le budget d’équipement et les prévisions budgétaires qui s’y rapportent sont généralement bien distincts de son budget d’exploitation et des prévisions budgétaires qui s’y rapportent.
Ces deux budgets représentent deux types de dépenses différentes, sont planifiés différemment, mobilisent des critères différents et peuvent faire intervenir des managers différents.
Si la compagnie limite les fonds destinés aux dépenses d’investissement, l’investissement de capital envisagé peut être soumis à examen lors du procédé de révision du capital. On compare alors toutes les demandes de dépenses suivant des critères financiers identiques, et seul l’investissement qui apparaitra le plus justifié recevra les fonds.
Impôt et