Exposé don du sang
C'est le risque lié à la possibilité de transmettre un agent infectieux (bactérie, virus, etc.) au receveur au cours d’une transfusion de sang.
Malgré toutes les précautions prises, un risque infectieux très faible persiste. La cause principale d’un risque infectieux viral est liée à l’impossibilité de dépister certaines infections initialement. Le donneur ne présente alors aucun symptôme et les tests sont négatifs. Ce moment critique est appelé fenêtre de séro-conversion. Par ailleurs, on est actuellement dans l'impossibilité technique d'inactiver les virus dans les éléments du corps humain et dans les produits sanguins labiles (sauf le plasma frais congelé).
Pour les produits sanguins, le risque de transmission des principaux virus est devenu très faible. On l'estimait en 1996 à un pour un million dans le cas du virus du Sida, à un pour 200 000 dans le cas du virus de l'hépatite C, et à un pour 180 000 dans le cas du virus de l'hépatite B.
Les risques immunologiques :
Pour le sang, le respect de la compatibilité des groupes sanguins A, B, O et Rhésus, et la prise en compte du résultat d'une recherche d'anticorps irréguliers permettent de maitriser le risque immunologique immédiat de destruction des globules rouges transfusés.
Dispositions particulière pour renforcer la sécurité du don
Les conditions du don de sang doivent assurer à la fois la sécurité du donneur et celle du receveur.
La sécurité du donneur
Il n’y aucun risque pour le donneur d’être contaminé par un virus au cours d’un don du sang. Par ailleurs, pour préserver la santé du donneur, un certain nombre de situations n’autorisent pas le prélèvement de sang. C'est pourquoi il est important que le donneur, dans son propre intérêt signale tous ses problèmes de santé lors de l'entretien avant le don.
La sécurité du receveur
Des efforts particuliers ont été réalisés pour prévenir la transmission des maladies infectieuses. La sélection clinique des donneurs par un