Exposé sur cicéron
C' est un homme d’État romain et un auteur latin.
Orateur remarquable, il publia une abondante production considérée comme un modèle de l’expression latine classique, et dont la plus grande partie nous est parvenue. S’il s’enorgueillit d’avoir sauvé la République romaine de Catilina, sa vie politique fut diversement appréciée et commentée : intellectuel égaré au milieu d’une foire d’empoigne, parvenu italien monté à Rome, opportuniste versatile, « instrument passif de la monarchie » rampante de Pompée puis de César selon Theodor Mommsen et Jérôme Carcopino1 mais aussi, pour Pierre Grimal, l’intermédiaire qui nous transmit une partie de la philosophie grecque.
Cicéron est l’un des rares sénateurs issus de l’ordre équestre et non d’une famille patricienne. C’est ce qu’on appelle un «homme nouveau»
À 43 ans, il s’est déjà acquis dans le milieu politique romain une réputation de fervent républicain en dénonçant les prévarications de Verrès, propréteur de Sicile, dont la vénalité avait dépassé les bornes.
Trois ans plus tôt, il a aussi plaidé pour que Pompée obtienne des pouvoirs exceptionnels en vue de combattre en Orient Mithridate, roi du Pont.
Catilina
Catilina (Lucius Sergius Catilina) (-108 - -62) est un homme politique romain du ier siècle av. J.-C., connu pour ses conjurations visant à renverser la République romaine et tout particulièrement son Sénat aristocratique.
Issu d'une famille noble appauvrie, Catilina sert pendant la Guerre sociale avec Pompée et Cicéron sous les ordres de Gnaeus Pompeius Strabo. Puis il soutient Sylla lors de la guerre civile de -84 - -81.
En -73, il est accusé d'adultère avec une vestale, Fabia, qui était la demi-sœur de la femme de Cicéron.
Il devient préteur en -68 et gouverne la province d'Afrique pendant les deux années qui suivent. À son retour il est poursuivi pour abus de pouvoir