Exposé sur la cinquième leçon de "cinq leçon sur la psychanalyse" de freud
La cinquième leçon de Cinq leçons sur la psychanalyse de Freud peut être considérée comme une synthèse des quatre leçons précédentes. Elles portent sur les causes, les conséquences et sur les moyens possibles de guérison des névroses.
Nous étudierons dans cet exposé l’importance et l’avant-gardisme des recherches de Freud à la fois pour la psychanalyse et pour son époque.
Nous verrons en première partie quels sont l’origine et les symptômes des névroses, puis les moyens de guérison proposés par l’auteur et pour terminer par l’importance qu’accorde Freud à la psychanalyse.
I- Nature et signification des névroses
Comme il a été dit dans les leçons précédentes, les névroses sont dues à un traumatisme infantile. Freud prend ici comme exemple la sexualité infantile, le désir que chaque enfant porte en lui mais qui chez les hommes sains, se transforme à l’adolescence.
1) La fuite hors de la réalité
En général, la réalité pour Freud est peu satisfaisante et conduit à des déceptions dues à l’impossibilité d’un désir à se réaliser : « Aussi, sous la pression de nos refoulements intérieurs, entretenons nous au-dedans de nous toute une vie de fantaisie qui en réalisant nos désirs, compense les insuffisances de l’existence véritable ». Les désirs non réalisés proviennent d’une adaptation insuffisante à la société et d’autres obstacles extérieurs. Suite à cet échec, l’homme se détourne de la réalité en faveur d’un monde imaginaire qui lui convient davantage.
2) Le refuge dans la maladie
Freud dit que « s’éloigner de la réalité, c’est aussi le risque capital de la maladie ». En effet, pour certaines personnes déçues par leur rêve irréalisé, ou trop faibles pour supporter la vie, la névrose est un moyen de s’éloigner de la réalité en régressant. Cette régression conduit à la réapparition de désirs infantiles. Les hommes non sains se réfugient dans la maladie, afin de pouvoir, grâce à elle,