Exposé sur la crasse dans « L’assommoir » d’Emile Zola
Intro :
Le monde du milieu ouvrier écrit par Zola est publié dans la presse en 1876, et en volume en 1877 est celui de la saleté et du délabrement. La symbolique des couleurs le prouve, celles-ci en sont délavées et sinistres : gris sale, noir, lie-de-vin, taches sanglantes des tabliers des bouchers. Les odeurs sont celles des logis des pauvres que Zola connaît bien ; fortes et fades, elles sont faites « de moisi, de graillon et de crasse ». La graisse, la crasse, la boue, l’humidité, la moisissure, envahissent tout : corridors, appartements, loge des Boche, restaurant où mange la noce .Le petit peuple subira un manque d’hygiène du à la pauvreté, en précisant des thèmes comme l’hygiène vestimentaire ou locale. Les notes d’hygiène suffisantes sont peu nombreuses dans ce roman, expliquant ainsi le reportage que fait Zola sur la classe ouvrière et le peu d’informations fournies à ce sujet. Toute fois, nous aborderons l’hygiène lors de la visite de Gervaise dans la maison des Goujet.
Hygiène vestimentaire par la saleté du vêtement notamment la crasse, la graisse ou encore les détritus des associations intimes : « (...) les mères, en cheveux, en jupes sales» ; « dépeignée, en savates, grelottant sous sa camisole blanche où les meubles avaient laissé de leur poussière et de leur graisse » ; « (...) une puanteur fade montait de tout ce linge sale remué » « Gervaise (...) commençait à décrasser son linge » ; «des vêtements sales jonchent le sol. » ; « Le tri du linge sale excite les instincts les plus bas des blanchisseuses : elles dévoilent avec une joie féroce les misères intimes de leurs pratiques » ; « (...) cette puanteur qu'elle retrouvait, lui faisait songer aux quinze jours passés là avec Lantier (...). » , « (...) elle savait (...) les secrets de la propreté de chacun (...) le nombre de bas, de mouchoirs, de chemises qu'on salissait par semaine (...) » ; « - Ça c'est du nanan! cria Clémence, en ouvrant un