Exposé L’alimentation en Grèce antique
En raison du climat de la Grèce et de la maigre fertilité de son sol, ses habitants se contentent nécessairement d'une nourriture simple et peut abondante (on peut encore le constater aujourd'hui).
Dès l'époque d'Hésiode ( poète grec du viiie siècle av. J.-C) nous constatons que la viande est rare et chère. On n'en consomme gratuitement que lors des sacrifices publics qui représentent une façon de manger ensemble. En dehors de ces circonstances on ne mange de viande qu'aux jours de fêtes et, naturellement, la viande mise en vente par les boucheries ne vient pas de bêtes sacrifiées ni sacrifiables. Si l'on habite la campagne, on peut se nourrir de produits de la chasse (le Grec est grand chasseur), sans compter, pour les plus riches des propriétaires, les volailles, le porc ou le mouton.
Ce peuple de marins se nourrit plus souvent de poisson (les plus pauvres, même les jours de fête s'en contentent ).Les habitants des villes fréquentent donc le marché au poisson : à Athènes, c'est l'un des plus fréquentés et pittoresques de l'Agora ; ils peuvent s'y procurer des seiches, des poulpes, des calmars qui abondent sur les côtes de l'Eubée ; mais ils peuvent acheter aussi des poissons (thon, mulet, dorade, rouget, maquereau) ; également des poissons (en général séchés) venus de l'Hellespont et du Pont-Euxin. Les anguilles du lac Copaïs (en Béotie) sont, pour les plus fortunés, un mets fort apprécié.
Outre le poisson on peut trouver au marché les produits de la chasse : lièvres, cailles, grives, perdrix... ; parfois le charcutier propose ses saucisses et son boudin.
Cependant la nourriture de base repose sur les céréales ; si l'on en croit d'ailleurs les textes archaïques, (chez Homère par exemple) les Grecs distinguaient les peuples civilisés des peuples sauvages par le fait que les premiers étaient des "mangeurs de pain". Dans les temps les plus reculés, les familles fabriquent leur pain ; on a donc toujours chez soi de la farine