Exposé
Introduction :
La question de l’origine de l’humanité a toujours été une préoccupation pour les scientifiques. Les premières approches sont fondées sur des conceptions religieuses. Mais depuis le 19e siècle, nous assistons à des tentatives scientifiques d’explications de l’origine de l’homme. En l’état actuel des connaissances scientifiques, on doit bien reconnaître que le continent africain a vu naître les premiers hommes, les premières grandes civilisations ainsi que les premières sciences. L’Afrique a donné le premier. Elle peut encore donner le meilleur de l’homme. Si l’Afrique est le meilleur de l’homme, elle en représente aussi l’avenir. On y apprend qu’on ne naît pas homme on le devient.
Conclusion :
En définitive, l’Afrique est le berceau de l’humanité et le terreau d’un nouvel humanisme. Pour Léopold Sédar Senghor, « la raison est occidentale et l’émotion est nègre ». Selon la tradition mythique africaine, Dieu a prélevé un morceau des vingt créatures existantes pour créer la vingt et unième : l’homme. Devenir homme c’est devenir gardien de la vie. Etre homme c’est être co-équipier. L’homme est un être de participation. Il est membre d’un clan, de la société.
I°)Les origines de l’humanité .
« L’homme anatomiquement moderne s’est développé il y a un peu plus de 100000ans en Afrique subsaharienne, à partir d’une lignée évolutive facile à suivre. Cet homme moderne s’est répandu dans le Nord et au Proche-Orient ». Cette affirmation est soutenue par Günter Brauer, paléo-anthropologue de l’Université de Hambourg. 1°)la théorie de l’évolution.
En 1938, le naturaliste anglais Charles Darwin jette les bases de la théorie fondamentales de l’évolution : « l’homme serait comme tout ce qui vit un produit de l’évolution ». Néanmoins, il faut préciser qu’aucune affirmation d’une descendance animale de l’homme n’a été démontrée de manière satisfaisante à ce jour. D’ailleurs le fameux « missing-ling » (chaînon