exposé
Encadré par:
Pr.Mr.A. ELHAJJAMI
Réalisé par:
BoudiyarAsmae
LebedariImane
Année universitaire 2011- 2012
Introduction
La logique de la libéralisation et de la mondialisation touche aujourd’hui tous les secteurs de l’économie aussi bien sur le plan national qu’international. Des mutations importantes ont changé le paysage économique et politique planétaire.
Depuis plusieurs années le système financier international connaît de profondes mutations, les marchés ont connu une véritable révolution, ces mutations sont principalement déclenchées par deux phénomènes majeurs à savoir les nouvelles technologies et la déréglementation.
Sous l'effet de ces deux forces, on assiste à une véritable explosion de la sphère financière, à l'apparition de nouvelles activités et de nouveaux instruments financiers.
Les banques commerciales sont dès lors contraintes de suivre le mouvement en créant de nouvelles innovations financières parfois même en se lançant dans des opérations à haut risque.
La titrisation qui est la transformation de certaines créances illiquides figurant à l'actif des banques en titres négociables et liquides vient s'inscrire dans ce processus général de désintermédiation et d'innovation financière.
La crise financière qui s’est développée, depuis l’été 2007, dans le marché bancaire et qui s’est répandue, par contagion dans de nombreux secteurs de l’économie est apparue pour beaucoup comme une crise de la liquidité mais également comme une crise de la titrisation. Avec un développement extraordinairement rapide depuis ces vingt dernières années, la titrisation est devenue un vecteur principal de contagion de la crise. Certains auteurs sont même allés jusqu’à écrire que « la titrisation, supposée être un nouveau modèle destiné à mieux distribuer le risque et la sécurité, a finalement distribué la peur ».1
De façon schématique, la